Avoir une mutuelle, c’est être mieux protégé face aux coups durs, parce que personne n’est à l’abri, quelque soit son âge. C’est aussi être acteur d’un système de solidarité et d’entraide qui bénéficie à tou(te)s les adhérent(e)s, grâce à la mutualisation des cotisations, pour une meilleure couverture aujourd’hui et demain !
Se couvrir, c’est prévenir, sécuriser et éviter des situations graves
Je ne suis pas malade et même en très bonne santé, alors pourquoi avoir une mutuelle ? Encore trop de Français(es) ne sont aujourd’hui pas couvert(e)s. Ne pas avoir une mutuelle est une décision qui n’est pas sans risque, pour soi mais aussi pour ses proches ! Une mauvaise chute, un accident de la circulation, une complication de santé nécessitant une intervention, la survenue d’une maladie… ça n’arrive malheureusement pas qu’aux autres et ne concernent pas que les plus âgé(e)s.
Ne pas avoir une mutuelle, quelles conséquences ?
Les conséquences peuvent êtres graves car en plus des problèmes de santé, peuvent s’ajouter des problèmes financiers. Dans la fonction publique territoriale, en cas d’arrêt pour maladie ordinaire de plus de trois mois (90 jours), un agent titulaire (ou un contractuel ayant 3 ans de service) passera à un demi-traitement et devra alors vivre seulement avec la moitié de son salaire.
Faire l’économie d’une mutuelle, c’est aussi risquer de payer de sa poche des frais de santé pouvant s’avérer très élévés ! Exemple en cas d’hospitalisation : l’Assurance maladie rembourse 80 % du prix de la journée d’hospitalisation mais ne prend pas en charge le forfait journalier hospitalier, la chambre particulière individuelle, les frais de télévision et/ou d’internet… Le reste à charge peut ainsi vite grimper. Attention également aux dépassements d’honoraires pratiqués par certains professionnels qui ne sont pas non plus pris en charge par l’Assurance maladie.
D’où l’importance d’adhérer à une mutuelle pour ne pas avoir à renoncer à des soins et pour être correctement couvert(e) !
Une cotisation variable selon ses besoins et son budget
En adhérant à une mutuelle, je m’engage à payer une cotisation qui me permet donc de bénéficier de la prise en charge de tout ou partie du remboursement de mes dépenses de santé, en complément de l’Assurance maladie.
Cette prise en charge par ma mutuelle va varier selon le contrat souscrit. Il est ainsi important de bien identifier et définir ses besoins en santé, pour choisir la formule la plus adaptée en termes de garanties et par rapport à son budget. En fonction de cette formule, ma cotisation sera plus ou moins élevée.
Le coût de la cotisation dépend aussi de plusieurs critères : la situation familiale (une mutuelle familiale et une mutuelle individuelle n’auront forcément pas le même prix), l’âge, les prestations choisies… Certaines garanties complémentaires font augmenter le prix mais permettent de bénéficier d’un meilleur remboursement, ce qui vient donc rapidement l’amortir.
Cotiser, c’est participer à un fonctionnement solidaire !
Je paie une cotisation mais comment est-elle calculée et pourquoi évolue-t-elle ?
Le niveau des cotisations est fixé par l’assemblée générale de la mutuelle, qui se réunit annuellement. L’adhérent(e) ou le mutualiste peut d’ailleurs y participer et prendre part aux décisions. Ce niveau de cotisation tient compte de l’évolution générale des dépenses de santé, liée en partie au vieillissement de la population, de l’évolution prévisionnelle des remboursements des soins des adhérent(e)s et des taxes imposées par l’État. Leur augmentation se répercute ainsi directement sur la cotisation qui sera plus élevée.
Où va l’argent de ma cotisation ? L’argent des cotisations que paient tous les adhérent(e)s permet de financer les frais de gestion de la mutuelle nécessaires à son bon fonctionnement, les frais de services proposés aux adhérent(e)s (comme des actions de prévention « sport santé »), les taxes, les réserves prudentielles obligatoires (visant à assurer la pérennité des mutuelles).
Mais cet argent est principalement utilisé pour les dépenses de santé des adhérent(e)s. Il est ainsi mutualisé et redistribué aux adhérent(e)s pour rembourser leurs frais de santé quand ils/elles en ont besoin.
Quand je paie ma cotisation, ce n’est donc pas uniquement en fonction de mes dépenses de santé mais en fonction de l’ensemble des dépenses des adhérent(e)s, de façon à partager le coût. Des valeurs de solidarité et d’entraide sur lesquelles repose le principe mutualiste ! S’engager avec sa mutuelle aujourd’hui, c’est aussi s’assurer un meilleur avenir et bénéficier d’une reconnaissance de sa fidélité, avec encore plus d’avantages.
+ Le saviez-vous ?
Les contrats des mutuelles sont responsables et solidaires :
– les cotisations ne sont pas fixées et n’évoluent pas en fonction de l’état de santé de la personne couverte ;
– aucune information médicale n’est demandée à la souscription (pas de questionnaire médical) ;
– le contrat ne peut pas exclure des assuré(e)s dont l’état de santé s’est dégradé ;
– il encourage les patient(e)s à respecter le parcours de soins coordonnés pour bénéficier d’une meilleure prise en charge.
Et si ma mutuelle réalise des excédents ? Ces éventuels excédents sont totalement réinvestis au bénéfice des adhérent(e)s et au sein de la structure pour son développement. Mais une mutuelle est un organisme à but non lucratif, qui n’a pas pour vocation de réaliser des profits et qui n’a pas d’actionnaires. Elle se doit d’être bien gérée, à l’équilibre.
Son principal objectif : défendre les intérêts de ses adhérent(e)s et leur proposer la meilleure couverture possible, à des prix qui restent maîtrisés et accessibles. Un enjeu prioritaire pour l’Union Mutame parce que la santé est un investissement sur l’avenir !
Estelle Chevassu