Cette maladie touche le système nerveux central et peut être source de handicap à moyen ou long terme. Elle concerne plus de 120 000 personnes en France. Des chercheurs américains ont mis en évidence un marqueur immunologique de la sclérose en plaques, révèle l’étude publiée le 19 avril dans la revue Nature Medicine. Ainsi, il serait possible de détecter dans le sang des traces de cette maladie auto-immune. De plus, ce biomarqueur serait présent plusieurs années avant l’apparition des premiers symptômes. Cette découverte pourrait permettre un diagnostic plus précoce afin de prendre les devants sur la propagation des symptômes, telle que la dégénérescence des cellules nerveuses par exemple, et d’instaurer rapidement le traitement le plus adapté au patient.
Sophie Lupin