Cela ne vous aura pas échappé mais nous sommes en novembre et vous avez peut-être remarqué autour de vous un regain de pilosité faciale chez vos amis, collègues, etc.. C’est normal, Movember est de retour. Mais alors pourquoi la moustache et qu’est-ce que ce mouvement signifie ? On vous explique tout dans notre nouvel article.
Cela fait déjà 19 ans que le mouvement existe et qu’il vise toujours à sensibiliser les citoyen(ne)s aux problématiques de santé masculine. C’est une initiative mondiale qui dure tout le mois de novembre et qui incite les hommes à se laisser pousser la moustache afin d’ouvrir le dialogue sur les cancers de la prostate et des testicules mais aussi sur les questions de santé mentale.
Au départ un défi entre amis
Le mouvement existe en France depuis 2012 mais a été crée en 2003 par deux amis en Australie. Au départ il s’agissait simplement d’un défi, celui d’inviter trente hommes à se laisser pousser la moustache en novembre. Ils ont en fait remarqué que cette simple action générait beaucoup de questions et d’échanges et ils ont donc associé leur challenge à une collecte de fonds au bénéfice de la Prostate Cancer Foundation of Australia. Petit à petit, l’idée a fait du chemin et l’évènement mondial était lancé ! Aujourd’hui on estime à 6 millions le nombre de participants dans le monde. Au-delà de la simple pilosité, les personnes intéressées peuvent participer à diverses activités, sensibiliser à leur niveau sur l’importance du dépistage et organiser des cagnottes. Depuis 2003, l’événement a permis de récolter 597 millions d’euros à travers le monde et de lancer 1 250 projets sur la santé masculine.
Cancer de la prostate : des symptômes tardifs
Rappelons que le cancer de la prostate est le deuxième cancer le plus répandu chez les hommes avec plus d’1,4 million de cas enregistrés chaque année. L’une des problématiques de ce cancer c’est qu’au départ les hommes ne ressentent pas de symptômes. Quand ceux-ci surviennent il s’agit souvent : d’un besoin fréquent d’uriner, de difficultés à uriner ou à se retenir, un flux d’urine faible ou interrompu, une urination douloureuse, des difficultés à avoir une érection, une présence de sang dans les urines ou le sperme, voire même une douleur ou une raideur fréquente dans le bas du dos, les hanches ou le haut des cuisses.
Le cancer des testicules touche quant à lui davantage les jeunes et il est donc important d’être vigilant si l’on observe une grosseur dans l’un ou l’autre des testicules, une sensation de lourdeur dans le scrotum, un changement de taille des testicules ou toute gêne ou douleur dans cette zone. L’auto-examen régulier est donc recommandé ainsi que la consultation d’un(e) professionnel(lle) de santé si on a le moindre doute.