La pandémie de Covid-19 a souligné l’importance de la recherche biomédicale et de la santé publique, et l’Inserm, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale français, est au premier plan de ces efforts. Dans le cadre du plan d’investissement France 2030, l’Inserm pilote six Programmes et équipements prioritaires de recherche (PEPR) visant à renforcer la recherche réactive, innovante et coordonnée dans le domaine de la santé. On vous en parle dans notre nouvelle revue de presse.
Le plan d’investissement France 2030 a été mis en place afin de construire et de consolider le leadership français dans les domaines scientifiques et ainsi enclencher une transformation technologique, économique, sanitaire ou sociétale de grande ampleur. C’est pourquoi l’Inserm s’implique dans PariSanté Campus, une initiative visant à créer des synergies entre la recherche, la formation et l’industrie dans le domaine de la santé numérique. En hébergeant le campus et en étant l’un des partenaires publics fondateurs, l’Inserm contribue à la promotion des résultats concrets obtenus dans le domaine de la santé numérique.
Santé numérique et bioproduction
En matière de bioproduction, l’Inserm joue un rôle clé dans le Consortium national pour la maturation de la santé numérique (COMS@N) et le Consortium pour la maturation des projets de biothérapie-bioproduction (COMBio). Ces initiatives rassemblent différentes structures de valorisation, universités et centres hospitaliers universitaires afin de favoriser le développement de projets compétitifs à l’échelle internationale.
L’institut accompagne des projets d’intégrateurs Biothérapie-Bioproduction afin de faire le lien entre traitements expérimentaux et leur production afin de les évaluer sur des humains.
Nutrition et santé reproductive
L’Inserm s’investit également dans d’autres domaines spécifiques tels que les systèmes alimentaires, le microbiome et la santé, la lutte contre l’endométriose, et la santé mentale. Ces initiatives visent à améliorer les politiques publiques en matière d’alimentation, à comprendre le rôle du microbiote dans la santé et à aborder des problématiques telles que l’infertilité et les effets de l’exposition in utero à certains médicaments.
Ainsi, le programme Epi-Endo (piloté par l’Inserm) et porté par Marina Kvaskoff, épidémiologiste, va croiser les données sur l’endométriose de six cohortes françaises avec des données environnementales et génétiques pour identifier des facteurs de risques. Au total, Epi-Endo portera sur plus de 200 000 femmes et jeunes filles, ce qui en fera la plus vaste étude en Europe sur l’endométriose.
Répondre à des besoins spécifiques
Parallèlement à ces initiatives nationales, l’Inserm a lancé des programmes d’envergure pour répondre à des besoins spécifiques. Le Programme stratégique de recherche collaborative en santé favorise les collaborations entre la recherche et les soins, tandis que le projet MeCaCell 3D, lancé en 2022, vise à développer des modèles cellulaires en 3D pour une meilleure compréhension des processus biologiques.
L’Inserm reste ainsi déterminé à faciliter et accélérer les découvertes scientifiques et à les transformer en progrès concrets pour les patient(e)s et la société. Grâce à ces initiatives, l’Inserm poursuit ses objectifs et contribue à renforcer la souveraineté et la compétitivité internationale de la France dans le domaine de la santé.