À partir du mois de juillet 2021, les pères pourront poser 28 jours, au lieu de 14, pour s’occuper de leur nourrisson. Les trois premiers jours du congé de paternité et d’accueil de l’enfant seront pris en charge par l’employeur, le reste par la Sécurité sociale.
Le coût de ce changement est évalué entre 250 millions et 260 millions d’euros pour 2021, et autour de 500 millions d’euros par an à partir de 2022. Le congé paternité, qui doit permettre de « nouer un lien d’attachement suffisant » avec l’enfant, est ouvert au conjoint salarié de la mère « ou [à] la personne salariée liée à elle par un pacte civil de solidarité ou vivant maritalement avec elle ». Pour encourager les pères à exercer ce droit – seuls 7 pères sur 10 en profitent actuellement –, 7 jours de congé seront obligatoires.