Les villes sont depuis toujours à la recherche d’amélioration notamment par la visibilité et la dynamisation de leur économie. Dans cette perspective, la Métropole de Lyon, a mis en place le système de licences de marques (aussi appelé royalties). Une quinzaine d’entreprises lyonnaises viennent déjà de signer leur contrat de licence avec la ville de Lyon et ce n’est que le début.
Les licences de marques servent essentiellement à commercialiser des produits estampillés « Ville de Lyon » ou « Fête des Lumières ». Camille Augey, adjointe déléguée au commerce de la ville de Lyon défend ce processus en affirmant qu’« il s’agit d’une nouvelle forme de partenariat économique avec les entreprises du territoire ».
La nécessité de mettre en place un marketing territorial
Il est de plus en plus important pour les grandes villes d’assurer le rayonnement de leur identité et de privilégier la dynamisation de l’économie locale. Les licences de marques sont donc un outil précieux pour atteindre cet objectif. Le sigle « Fête des Lumières » permet de prolonger l’expérience qu’est cet événement et également de témoigner de l’attachement de la ville à cette fête.
Pour pouvoir utiliser ce système de licence de marque, il faut l’accord de l’Institut national de la propriété industrielle. Ensuite, la sélection des marques est faite par le cabinet Ipanéma, qui aura aussi comme rôle de signer les contrats de licence et de reverser une contrepartie financière à la mairie de Lyon.
La dynamisation : un gain financier pour les communes
Les royalties ne peuvent pas excéder 10% des revenus liés aux produits vendus sous licence. Et ce n’est qu’une condition parmi tant d’autres pour mettre en place ce système de licence de marques.
L’entreprise voulant utiliser un des deux cachets de Lyon doit être implantée dans la ville et doit commercialiser des produits locaux et responsables. Le but étant de s’intégrer dans une démarche écoresponsable. Une dernière condition est celle du respect du slogan « Reconnaître Lyon à sa griffe » ainsi que le respect de la charte graphique commune.
Le système lancé par la ville de Lyon semble pour l’instant exercer une influence positive notamment sur la valorisation de son patrimoine et de son savoir-faire aux côtés des entreprises locales.