Aujourd’hui c’est la Journée nationale de l’hypersensibilité. Initiée par le docteur en psychologie Saverio Tomasella, cette journée est pensée comme une occasion d’informer le public et les dirigeant(e)s des caractéristiques et modalités de l’hypersensibilité et de la revaloriser. On vous explique tout dans ce nouvel article.

Journée nationale de l’hypersensibilité : un sujet méconnu et mal-aimé

En France, 10 millions de personnes seraient hypersensibles, dont beaucoup sans le savoir car la sensibilité est encore aujourd’hui méconnue ou pire, mal vue. En-effet, cela renvoie à une forme de faiblesse, à une caractéristique davantage féminine et donc souvent rejetée par les hommes. Parallèlement, au quotidien nous faisons face aux exhortations à gérer nos émotions, à les contenir. Les conséquences peuvent être nombreuses et beaucoup de personnes sensibles s’estiment rejetées ou en décalage avec les standards de notre société.

Une journée nationale de l’hypersensibilité pour quels objectifs ?

Dans ce contexte, la journée de l’hypersenbilité a pour objectifs de mieux faire connaître la sensibilité humaine et les caractéristiques de la sensibilité élevée, de revaloriser la sensibilité et sa libre expression chez tout être humain, d’aider les enfants et les jeunes à déployer toute l’étendue de leurs potentiels personnels et favoriser une meilleure qualité de travail au quotidien dans les entreprises, les écoles, les administrations.

De manière générale, il semble urgent de développer la bienveillance et l’empathie dans toutes les relations humaines privées comme publiques et d’encourager les élu(e)s politiques et syndicaux(les) à placer le respect de la sensibilité humaine au cœur de leurs débats et de leurs décisions.

A l’occasion de cette journée nationale d’hypersensibilité, l’Observatoire de la sensibilité organise une journée de partages à Paris avec au programme : conférences, table ronde, sessions artistiques, dédicaces et espaces d’échanges.