L’AVC (Accident Vasculaire Cérébral) est une urgence vitale au même titre qu’un infarctus du myocarde. Il nécessite une hospitalisation de toute urgence. Mieux vaut donc savoir en reconnaître les signes pour agir le plus rapidement possible. Quels sont les symptômes ?

Bien réagir en cas d’AVC

L’accident vasculaire cérébral encore appelé « attaque » ou « congestion cérébrale » est une perturbation soudaine de l’irrigation d’une partie du cerveau : il peut s’agir d’une artère qui se bouche ou d’une artère qui se rompt. La sévérité de l’attaque dépend de l’étendue et de la région touchée. C’est une pathologie extrêmement fréquente et très grave (environ 125 000 attaques par an en France et 75 % après 65 ans). C’est la troisième cause de mortalité.

Les symptômes surviennent très brutalement et parfois pendant le sommeil. Ils se manifestent par des céphalées brutales et intenses, une faiblesse musculaire, voire une paralysie de la face, d’une main, d’un bras ou de la jambe du même côté, de troubles de la vue, de difficultés d’élocution ou de compréhension, de mutisme, de troubles de l’équilibre et d’une perte de la sensibilité de tout ou d’une partie du corps. Environ 30 % des AVC sont précédés de troubles transitoires annonciateurs, mais ils sont souvent négligés par manque d’informations.

En cas de doute, il est primordial d’appeler immédiatement le 15 et d’essayer de donner des explications rapides afin que le patient soit transféré d’urgence dans un service de pathologie neurovasculaire.

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