Dans le cadre d’une rénovation, opter pour des solutions écologiques permet aussi de réduire la facture énergétique. De l’isolation à la toiture, tour d’horizon des bonnes idées et matériaux pour un intérieur sain et confortable.

Rénovation avec des matériaux écologiques

Le parquet en bambou : résistant et durable

De plus en plus prisé pour le revêtement des sols, le bambou est une plante à croissance rapide qui arrive à maturité en cinq à sept ans, ce qui le rend beaucoup plus durable qu’une essence classique. Plus résistant que le bois traditionnel, le bambou supporte bien l’humidité et sa durée de vie est de 100 ans minimum. Nécessitant peu d’entretien – un savon doux, un chiffon humide et le tour est joué ! – pour un prix égal voire moins cher que le chêne.

La peinture à la chaux, saine et économique

Adieu mauvaises odeurs et maux de tête ! Utilisée depuis des millénaires, la peinture à la chaux a tout pour plaire. Elle ne contient pas de solvants chimiques ni de métaux lourds et son taux de COV (composés organiques volatiles) est inférieur à 5 g/l. Antibactérienne, elle est idéale dans les pièces d’eau car elle résiste à la vapeur tout en laissant respirer les murs. Facile à appliquer, cette peinture minérale possède un aspect mat et texturé qui permet de réaliser de nombreux effets. Seul défaut : le temps de séchage, plus long qu’une peinture classique (6 heures en moyenne).

La toiture végétalisée : un jardin en hauteur

Concept venu d’Allemagne, les toitures végétalisées fleurissent dans l’Hexagone. Et pour cause : isolation, biodiversité, réduction de la pollution, régulation des eaux de pluie… alliant esthétique et écologie, les toits verts ont tout bon. Simple à réaliser, la végétalisation dite extensive requiert un substrat de 5 cm à 15 cm, c’est la méthode idéale pour les petites surfaces comme les garages ou abris de jardin. Seule condition : que la pente du toit n’excède pas 20 %. Environ 50 espèces végétales peuvent s’y épanouissent, en particulier les vivaces, succulentes et graminées.

Le chauffage connecté bon pour l’environnement

60% : le chiffre du jour

Selon l’Agence de la transition écologique (Ademe), le chauffage représente 60 % de la consommation énergétique des ménages et un quart de cette énergie serait perdu. Reliés au téléphone mobile via une application, les thermostats connectés permettent de piloter le chauffage à distance et en temps réel. À la clé : jusqu’à 15 % d’économie sur la facture. Bon plan : pour inciter les foyers à s’équiper, le ministère de la Transition énergétique propose une prime de 150 €, le « Coup de pouce Thermostat avec régulation performante », ouverte à tous sans condition de revenus.

Les isolants du futur

Issu des nanotechnologies, l’aérogel de silice est le matériau le plus isolant au monde. Composé de 97 % d’air et 3 % de silice, ce gel transparent non toxique possède la plus faible conductivité thermique et peut résister à des températures extrêmes. Moins futuristes et plus accessibles : les isolants naturels – paille, fibre de bois, ouate de cellulose, laine de chanvre… – offrent de bonnes performances thermiques et acoustiques, avec un rapport qualité/prix imbattable.

L’hydrogommage : pour décaper sans polluer

Dites au revoir aux graffitis et moisissures avec cette technique de nettoyage douce. Le principe : un mélange d’abrasif naturel (sable, craie…) et d’eau est projeté à basse pression afin de décaper sans altérer la façade. Contrairement à l’aérogommage (méthode à sec), l’eau permet de limiter les poussières et projections. Les courageux opteront pour la location d’une hydrogommeuse, les autres auront recours à un façadier professionnel pour ce décapage dans les règles de l’art.