Grâce à de nombreuses études, aux progrès de la médecine et de l’intelligence artificielle il est maintenant possible de déceler des fractures normalement difficiles à voir à l’œil nu. Ce progrès est possible grâce au logiciel BoneView de la société française Gleamer. Ce système est déjà présent dans une dizaine de pays et a reçu l’approbation de la Food and Drug administration pour être commercialisé aux Etats-Unis.

L’intelligence artificielle : l’outil des professionnel(le)s face aux fractures

Le big data et l’intelligence artificielle au service des soignants

Les Hôpitaux de Paris ont pu se doter de trois logiciels d’intelligence artificielle en mars 2021. Le système est assez simple, les fractures identifiées sont entourées d’un rectangle en trait plein tandis que les zones douteuses sont entourées en pointillés. L’exactitude des logiciels est de 0.90 et les résultats sont émis plus rapidement. Néanmoins, cet outil n’a pas pour but de remplacer l’analyse médicale mais seulement d’aider la pratique médicale.

D’après Ali Guermazi, chercheur et responsable d’études américaines « La charge de travail des radiologues a doublé au cours des deux dernières décennies et, malgré les progrès technologiques, ils doivent analyser des centaines d’images supplémentaires chaque jour, ce qui exige une grande fiabilité des lectures ». Ainsi, dans un service tel que les urgences, l’aide de l’IA semble indispensable, permettant une prise en charge plus efficace

L’IA appliquée au monde médical avait déjà, dès 2020, fait la preuve de l’utilité de ses algorithmes notamment avec le cancer du sein et la lecture des mammographies.

Gleamer est donc une société française en pleine essor et a récemment signé un partenariat avec les Hôpitaux de Paris pour développer un algorithme spécifique aux radiologies thoraciques.