Kalya, une entreprise montpelliéraine, a lancé l’application Kalya Pro sur les médecines alternatives en partenariat avec ToulEco Montpellier, permettant aux professionnel(le)s de santé, qu’ils soient médecins généralistes, pharmacien(ne)s ou encore naturopathes de l’utiliser pour orienter leurs patient(e)s vers la médecine alternative en complément de la médecine conventionnelle. Retour sur ce pari gagnant.

Kalya Pro : une nouvelle application pour les médecines alternatives

Kalya Pro : des informations médicales vérifiées

Près de Montpellier, l’entreprise d’ingénierie Kalya lance Kalya Pro, un outil d’aide à la décision qui leur donne accès en quelques clics à des données analysées et exploitables issues de la littérature scientifique mondiale sur les médecines complémentaires et alternatives. L’application a pour but de permettre de répondre à la question suivante : les médecines alternatives sont-elles efficaces pour telle ou telle pathologie ?

« Cet assistant permet de connaître, en quelques clics, les pratiques non médicamenteuses les plus efficaces pour un problème de santé en particulier. L’application fonctionne en France depuis le mois de décembre, et on la lance en ce moment aux États-Unis, » indique Jean-Marc Durand, président et cofondateur de l’entreprise.

Les médecines complémentaires de plus en plus plébiscitées par le public

Chez les patient(e)s comme chez les médecins, l’intérêt pour les thérapies non médicamenteuses est croissant et la technologie développée par la startup tombe à point nommé. Grace à cette application, les thérapies non médicamenteuses, qui peuvent être psychologiques, physiques, nutritionnelles ou numériques, viennent en complément des traitements médicamenteux et/ou chirurgicaux, avec l’objectif d’améliorer la qualité de vie et le bien-être des patients.

« Dans le grand public, ces médecines complémentaires et alternatives prennent une place de plus en plus importante, même si ce n’est pas toujours fondé », observe Jean-Marc Durand.

Il semblerait que les médecins s’intéressent de plus en plus aux médecines alternatives, notamment parce qu’ils sont sollicités par leurs patient(e)s. D’ailleurs, une société savante vient d’être créée et siège à Montpellier, la Non-Pharmacological Intervention Society (#NPIS) avec pour objectif de structurer le champ de la recherche sur le sujet…

« On arrive dans un moment où cet écosystème se structure. Il existe des pratiques ésotériques qui ne fonctionnent pas et l’intérêt de notre outil est d’apporter une vision plus claire sur cette nébuleuse » conclu Mr Durand.