2014 : C’est durant cette année que le débat sur les violences gynécologiques a connu une forte médiatisation avec le hashtag #PayeTonUterus. Aujourd’hui, une Charte de la consultation en gynécologie ou en obstétrique a vu le jour.

Une charte contre les violences gynécologiques

Face aux violences gynécologiques, qui font de plus en plus parler d’elles, le Collège national des gynécologues et obstétriciens français a mis en place une Charte de la consultation en gynécologie ou en obstétrique. Le document, qui sera affiché dans les salles d’attente, est chargé d’indiquer aux praticiens la bonne conduite à tenir. Parmi les points à respecter, on citera le fait de « demander l’accord oral de la patiente avant tout examen clinique », de « laisser la femme se dévêtir à l’abri des regards, dans le respect de sa pudeur » ou encore « de permettre à la personne examinée d’être assistée par l’accompagnant de son choix ». La charte rappelle également que « l’examen clinique n’est pas systématique », que celui-ci « peut comporter une palpation des seins, une palpation abdominale, un toucher vaginal avec gant ou doigtier, et l’usage de matériels médicaux tels qu’un spéculum ou une sonde endovaginale » et qu’il « doit pouvoir être interrompu dès que la patiente en manifeste la volonté ».

Pour consulter l’ensemble de la charte, rendez-vous sur www.cngof.fr.