L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a publié, le 5 mai, des recommandations pour améliorer la sécurité d’utilisation de l’isotrétinoïne, proposée dans le traitement de l’acné sévère.

Acné sévère : limiter les risques liés à l’isotrétinoïne

Si ce médicament a fait la preuve de son efficacité, il présente tout de même des risques en cas de grossesse et peut avoir un impact sur le plan psychiatrique (dépression, notamment). Pour limiter ces effets négatifs, l’ANSM préconise de prévoir deux consultations avant de commencer le traitement contre l’acné sévère (l’une dédiée à l’information et l’autre à la prescription), d’assurer un suivi médical mensuel, et enfin de prescrire systématiquement une contraception d’urgence et des préservatifs si la patiente prend la pilule.